A partir de l’argile, on confectionnait une tablette. On en trouvait des taille et des formes variées, le plus souvent rectangulaire, les plus petites mesurent environ quelques centimètres, les plus grandes mesurent environ 40 cm. On inscrit les signes dessus avant de les faire sécher au soleil ou cuire dans des fours pour les faire durçir et obtenir une meilleur solidité (l’argile cuite était très difficile a casser). Parfois des tablettes déjà utilisées étaient recyclées. On les remodelait en effaçant les anciennes inscriptions puis on les réutilisaient mais il était difficile de trouver des tablettes en assez bonne état pour en refaire des neufs.Seul les tablettes d’argile cuite nous sont parvenus, car l’argile crue se dégrade avec le temps, souvent la cuisson des tablettes qui nous sont parvenus et due au fais que le site a était ravagé par un incendie accidentel ou provoqué.
L’instrument utilisé est la calame, un morceau de roseau (parfois d’os, de bois ou d’ivoire) pointu ou arrondi au départ, taillé ensuite en biseau, ce qui donnera au écriture mésopotamiennes leur aspect cunéiforme. On plante d’abord la pointe et ce qui donne la forme d’un clou, puis on trace une ligne à la suite. Les tablettes d’argile pouvaient même être imprimée avec des sceaux et des sceaux cylindres, qui pouvait comporter des inscriptions cunéiformes indiquant le nom des propriétaires.
